Stages et volontariats

Pas d’opportunités de stages ou de volontariats pour le moment.

Les programmes de l’association

L’association a débuté en tant que centre de consultation pour les femmes et filles victimes de violences domestiques. A l’époque, Unë Gruaja était la seule organisation de la région offrant un service de soutien psychologique et juridique gratuit. Désormais, elle peut aussi rediriger les victimes vers des instances plus adaptées, et a diversifié ses activités.

Elle fonctionne par des projets mêlant campagnes de sensibilisation, ateliers pour le grand public et les lycées, plaidoyers pour la protection de l’environnement local…

Ayant de nombreux partenaires et volontaires, elle est désormais bien connue dans la région de Korçë, au Sud-Est de l’Albanie.
Elle parvient de plus en plus à impliquer des hommes dans les projets qu’elle mène, comme avec l’atelier “Masculinité toxique vs positive” ou encore le programme “Guy talk”. Dans ce dernier, des petits groupes de garçons ou jeunes hommes discutent des normes que leur impose la société actuelle.

Unë Gruaja fait aussi partie d’un réseau associatif régional qui encourage notamment les jeunes à créer des projets engagés, tels que des projets d’agrobusiness avec une composante “résilience au changement climatique”, et une composante “égalité des genres”.

Les discriminations et violences liées au genre en Albanie

En Albanie, l’égalité des genres est un sujet récent. Par exemple, le congé parental y est apparu il y a quelques années seulement.

Malgré la sensibilisation croissante des citoyens, les chiffres liés aux violences faites aux femmes sont en augmentation. D’après l’ONG, de plus en plus d’hommes possèdent des pistolets, et cela aboutit de manière directe à une augmentation des féminicides. D’après l’association, les plus gros obstacles à l’amélioration de la situation sont : 

• le manque d’infrastructures de support (abris sécurisés, résidences sociales…) ;
• le taux de chômage (beaucoup de femmes sont bloquées par leur dépendance financière) ;
• la perception des violences domestiques comme un problème privé, dont les proches n’auraient pas à se mêler.

Le sujet de la cyberviolence apparaît également de plus en plus en Albanie. En revanche, les discriminations anti-LGBTQIA+ sont encore un sujet assez tabou en 2024.