Le concept

École de pâtisserie pour jeunes filles défavorisées, portant des projets environnementaux

Stages/Bénévolats

Ouverts aux stages et volontariats de 6 mois minimum, l’expérience avec cette association est valorisante tant sur un point psychologique que professionnel ! 

C’est au cœur de la ville de Siem reap, porte d’entrée des Temples d’Angkor, que nous avons rencontré l’association Franco-Khmer de l’école du Bayon. Le rendez-vous s’est déroulé au coffee shop de l’association où nous avons pu tester, et approuver, les pâtisseries réalisées par les élèves choisies pour le programme The Bayon Pastries School.

Notre rencontre s’est focalisée sur le projet potager mené par Sylvie, manager depuis 4 ans et Paul, son stagiaire.

L’école du Bayon est située dans l’enceinte des Temples d’Angkor. Le processus de recrutement des élèves se fait selon différents critères permettant de scolariser les enfants appartenant aux familles les plus démunies des villages alentours.

En étudiant leur comportement, les membres de l’association ont constatés qu’à l’heure du déjeuner, certains élèves ne mangeaient pas, ingurgitaient des sucreries ou rentraient chez eux pour ne pas revenir.

Ils ont alors décidé de créer, en 2014, une cantine qui fournit au moins deux repas par jour aux enfants. Cette cantine à la particularité d’être approvisionnée par des familles d’élèves.

Le recrutement des familles a été fait par AgriSud selon un cahier des charges qui a retenu 14 familles, dont 9 ont été jusqu’à la mise en place du projet. AgriSud a travaillé 8 mois avec les familles pour leur apprendre à planter et à réaliser leur compost.

L’école du Bayon leur fournit le matériel, les graines et construit des puits en plus de leur acheter 25kg de légumes par jour. Ce projet permet de fournir à la cantine des produits locaux et sans pesticides.

En période haute, trop de légumes sont produits et donc transformés, mais parfois, il est nécessaire d’acheter en complément au marché où ils achètent également les viandes et poissons.

Certaines difficultés sont rencontrées par l’association comme la difficulté de communiquer sans traducteur avec les familles choisies, l’adaptation de la cuisinière qui ne veut cuisiner qu’avec des produits Khmer qui correspondent à ce qu’elle connaît ou encore l’instabilité dans la production de certaines familles qui font face à des problèmes personnels.

 

Le bilan reste très positif, l’association fournit du travail à des femmes, qui sont aussi mères de famille, il y a un suivi hebdomadaire des familles qui expliquent ce dont elles ont besoin pour progresser dans leur plantations et parlent de leur difficultés et un rendez-vous chaque semaine avec la cuisinière pour élaborer des menus adéquats pour les jours de la semaine à venir. 

 

Les objectifs à court terme sont d’avoir une cuisine autonome en légumes, une production stable et de gérer la surproduction avec des solutions de stockage.