Le concept

Cultures en ville est une entreprise dont le but est de promouvoir et développer l’agriculture urbaine dans différentes villes françaises.

Stage/Bénévolat

A voir en fonction des besoin et des projets, mais toujours ouvert à des propositions !

Origine du projet

Les co fondateurs sont Antoine JUVIN (ingénieur de recherche à AgroParisTech), Julien Andrieux et Clément LEBELLÉ.

Cultures en ville a vu le jour en août 2015. En 2016, le premier employé est recruté. Depuis 2019, l’équipe s’est agrandie et en mai 2020 il y a eu le lancement de la ferme urbaine Suzanne à Paris. 

C’est une société issue des résultats de recherche d’AgroParisTech. Les cofondateurs ont fait le constat suivant : l’agriculture urbaine apporte plusieurs services à la ville (recyclage des déchets, lutte contre les ilots de chaleur, rétention de eaux pluviales…)et l’on peut évaluer la productivité de cette agriculture via celle des potagers qui dépend de leur substrat. Ces recherches ont permis de développer un nouveau substrat issu de l’économie circulaire, plus précisément issu des déchets du consumérisme urbain. Il est léger (avec une masse volumique de 1), durable dans le temps (d’après des tests de recherche menés par AgroParisTech pendant plus de 6 ans) et il est très productif. Il est composé de 4 couches : une couche de réserve d’eau ayant le même rôle qu’une nappe phréatique, une couche de bois, une couche de déchet de champignonnière et une couche de compost. Il est utilisé sur la majorité des projets potagers de Cultures en ville.

Descriptif du projet

Cette entreprise intervient en majorité en Ile de France et dans toutes les grandes métropoles françaises telles que Lille et Lyon. 

Elle propose trois solutions :

  • Les toitures végétalisées
  • Les écosystèmes potagers (rémunéré à la prestation comme la création de potager)
  • Les fermes urbaines, qui possèdent leur propre modèle économique à l’équilibre

Les clients sont les Parisculteur*, les villes, les entreprises…

*démarche partenariale, visant à mobiliser du foncier sur l’ensemble du territoire parisien et parfois même métropolitain. La Charte « Objectif 100 hectares » compte aujourd’hui 82 partenaires signataires engagés dans la végétalisation et le développement de l’agriculture urbaine.

La gestion des espaces une fois mis en place, peut se fait de différentes manières :

  • Soit par les salariés de l’entreprise où a été installé le potager,
  • Soit par une association interne,
  • Soit par les membres de Cultures en ville…
  • Et le plus souvent par un mix

Ils s’adaptent en fonction de la demande et de ce qui est mis en place.

Les pratiques agricoles utilisées sont la permaculture (utiliser la nature au lieu de lutter contre) et les techniques de l’agriculture biologique (même si la production n’est pas certifiée BIO car souvent les installations ne sont pas en pleine terre).

Voici un exemple de ferme urbaine gérée par Cultures en ville : la ferme urbaine Suzanne située sur 2 toits dans Paris, elle permet la production de fruits et légumes avec vente des produits sous forme de panier et de légumes en vrac tous les jeudis.

Sa définition du développement durable

“continuer à se développer, à aider un développement économique, continuer à créer et produire des richesses pour répondre à nos besoins, de manière durable. C’est-à-dire avec un impact positif sur l’environnement comme sur la pollution des sols, la pollution visuelle, créer des produits de qualité. Cultures en ville produit des légumes de qualité en allant plus loin que la charte bio.”

Son engagement dans le développement durable

La mise au point d’un substrat avec de nombreux avantages pour l’environnement et la production fait partie des engagements pour l’environnement.

Les matériaux utilisés pour les aménagements sont entièrement biosourcés ou issues de l’économie circulaire.

Pour ce qui est du modèle économique, il est viable puisque cette société est en expansion de l’équipe depuis 2019.

Le modèle économique repose sur 3 métiers :

  • Un métier de conception, avec une rémunération comme dans un bureau d’étude,
  • Un métier de chantier et d’aménagement (rémunération en fonction des ouvrages réalisées)
  • Un métier d’animation et d’exploitation (rémunération en fonction de la prestation de services).

Les fermes urbaines ont leur propre modèle économique reposant notamment sur la vente de la production.

Et au niveau social, l’engagement est mis en place à travers son activité d’animation, il y a différents types d’ateliers de formation et sensibilisation avec des thématiques très diverses telles que la biologie végétale, la botanique, les associations de culture, les sols reconstitués, la biodiversité, les jardins en fonction des saisons…

Réplicabilité

Ce projet est réplicable mais il faut prendre en compte certaines contraintes techniques que l’on retrouvera dans tout aménagement de zone d’exploitation (fermes urbaines ou potagers) telles que l’ensoleillement, l’exposition, la portance, les pluies…

Les projets de fermes urbaines comme celle de Suzanne sont réplicables dans d’autres quartiers à condition de s’adapter à l’environnement choisi comme sa superficie, le type de sol (s’il est en pleine terre ou non), les pratiques agricoles, etc… Il peut y avoir des similitudes mais chaque projet reste différent. Il est important d’identifier les objectifs du projet (objectif de production, projet à vocation sociale, un mixte des deux).