Le concept

sANDES soutient le « Potato Park », qui est un regroupement de communautés andines travaillant pour le conservation du grand nombre de variétés de pomme de terre existant au Pérou.

Stage/Bénévolat

Stages possibles en agronomie ou en nutrition (stages assez techniques) ! Bon niveau d’espagnol et autonomie requis.

Origine du Potato Park

​A la base il s’agit d’une demande des communautés andines voisines, il y a 15 ans. 5 communautés du district de Pisac (environ 95km de Cusco) ont décidé de se rassembler avec pour objectif principal la conservation de la diversité de variétés de pommes de terre qui existent au Pérou. En plus de cela ANDES les aide à étudier l’évolution des différentes variétés dans le contexte du changement climatique.

Quelques chiffres clés

  • 1367 variétés de pommes de terre cultivées in situ

  • 5 communautés andines travaillant ensemble

  • 6 collectifs qui permettent de faire vivre le parc

  • 15 ans d’existence

1 exemple pour tant d’autres communautés dans le monde !

Organisation du « Potato Park »

  • Le parc est immense– 1h de voiture entre les communautés les plus éloignées.

    → l’administration du parc géré par ANDES : un responsable s’occupe de la partie financière et de la comptabilité

    → Technicien locaux : il s’agit de leaders dans chaque communauté qui ont été formés sur le terrain en agronomie, Ils sont le relais d’ANDES sur place.

    → 6 Collectifs sur place qui se sont formés et qui permettent l’autonomie du parc : gastronomie (restaurant communautaire) plantes médicinales (production de shampoing, savon, pommade, thés), guides locaux (possibilité de visite du parc), pomme de terre (croisement, serre, centre d’expérimentation), l’artisanat (travail dutissu traditionnel), agro tourisme (possibilité de vivre dans une communauté)

    Les collectifs sont composés de personnes des communautés intéressées dans chaque domaine.

Le « Potato Park » et la vision andine

  • Comment lier les traditions des communautés et la recherche scientifiques ? Comment les chercheurs peuvent apporter des connaissances aux communautés sans empiéter sur leurs savoirs ancestraux ?

    Les scientifiques doivent s’adapter à la culture andine pour que les gens acceptent et participent et que l’échange soit ainsi horizontale !

    Voici quelques éléments de cette culture si intéressante et si complexe…

    La cosmovision andine sépare le monde en 3 catégories :

    –       salcaayu : le monde sauvage non touché par l’homme

    –       runa ayu : domestication par l’homme : construction, cutlure

    –   aoki ayu : tout ce que est sacré (dans les rites incas – soleil, lune, montagne ou gouvernance dans le monde actuel )

    Relation entre les différents éléments :

    – Réciprocité ; je donne à la terre et la terre me donne

    – Dualité : une chose peut être deux choses à la fois

    – Complémentarité : féminin et masculin